Les collaborations scientifiques mondiales, 1999-2008

Les matrices de collaboration entre lieux

On propose ici une matrice interactive de collaboration entre lieux de production scientifique, selon trois niveaux scalaires et deux périodes. Les valeurs sont normalisées par matrice, pour permettre une meilleure comparaison interne des valeurs (c-à-d. que la valeur maximale de chaque matrice occupe un carré plein). En outre, la représentation des valeurs est plafonnée, pour éviter un étirement de la représentation à cause de très grandes valeurs isolées. La valeur utilisée pour le tri est la somme des collaborations d'une ville et non la valeur de la collaboration la plus importante. Pour les matrices par villes et par pays, les 50 valeurs les plus importantes ont été séléctionnées.
Les matrices sont symétriques car les liens de collaborations ne sont pas orientés (la valeur de la relation Paris-Londres est égale à la valeur de la relation Londres-Paris).

L'évolution entre les deux périodes montre une augmentation générale du volume des collaborations mais aussi l'apparition de nombreuses collaborations nouvelles. La matrice par continents expose des relations différenciées : si l'Afrique et l'Océanie collaborent surtout avec l'Europe, l'Asie est majoritairement liée à l'Amérique du Nord. Au niveau scalaire des pays, l'augmentation du niveau des collaborations est flagrante, notamment en Europe et en Asie. Au niveau villes, on observe la hiérarchie des villes suivant leur degré de collaboration supralocal. Le tri par continent fait apparaître l'importance des collaborations intra-continentales.
Aux niveaux pays et continent, on observe l'importance de la diagonale. Les collaboration intra-nationales et intra-continentales sont prépondérantes.