Les collaborations scientifiques mondiales, 1999-2008

Les graphes

Les graphes permettent d'observer les structures de coopérations. Plusieurs niveaux géographiques sont proposés et deux périodes.
Seuls les liens de collaboration supérieurs à 200 sont représentés (plus de 200 articles cosignés).
Seules les villes ayant au moins un lien de collaboration supérieur à 200 sont représentées.
Pour explorer les graphes, zoomer et survoler avec la souris. Déplacez-vous avec le clique gauche.
Pour plus de lisibilité, les noms des villes sont limités à 5 caractères.

Le graphe monde :

La position des villes dans le graphe dépend de l'intensité de leurs relations avec les 500 agglomérations les plus publiantes.
Elles sont d'autant plus proches sur le graphe qu'elles collaborent entre elles davantage qu'elles ne le feraient si la répartition des liens était aléatoire.
L'algorithme de visualisation est un algorithme développé spécifiquement pour les données bibliométriques par Ludo Waltman et alii.
En 1999-2001, les pays sont isolés les uns des autres car les villes n'entretiennent aucun lien de collaborations internationales supérieur à 200.
En 2006-2008, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis sont reliés par l'intermédiaire de Paris, Londres et New-York dont les liens sont supérieurs à 200.

Les graphes Chine, Japon, USA-Europe :

Des graphes spécifiques à des zones sont accessibles. Les villes, sur ces graphes, sont placées selon un algorithme de visualisation classique (Kamada-Kawai).
Les villes sont d'autant plus proches que la force de leur collaboration est importante.
Seuls les liens de collaboration supérieurs à 200 sont représentés (plus de 200 articles cosignés).
Seules les villes ayant au moins un lien de collaboration supérieur à 200 sont représentées.

Le réseau chinois se densifie notablement entre les deux périodes: il passe de 3 à 17 villes ayant au moins un lien de collaboration supérieur à 200. Beijing est la ville la plus centrale puisqu'elle entretient des liens de collaboration supérieurs à 200 avec 15 villes chinoises. Viennent ensuite Shangaï (4 villes), Hong-Kong (3 villes) et Guangzhou (2 villes).

Le réseau japonais se densifie entre les deux périodes: il passe de 7 à 11 villes ayant au moins un lien de collaboration supérieur à 200. Tokyo et Kyoto-Osaka sont les villes les plus centrales. Elles entretiennent des liens de collaborations supérieurs à 200 avec respectivement 9 villes et 7 villes. Ensuite on trouve Nagoya, Tsukuba, Sendai, Fukuoka et Sapporo avec chacune deux liens de collaborations supérieurs à 200.

Le réseau USA-Europe se densifie entre les deux périodes: il passe de 24 villes à 32 villes ayant au moins un lien de collaboration supérieur à 200. En 2006-2008, Bordeaux intègre le réseau français (par l'intermédiaire de Paris), Southampton, le réseau anglais (par l'intermédiaire de Londres). Six villes intègrent le réseau américain : Seattle (par l'intermédaire de San-Francisco); Brooklyn, Houston, Princeton et New-Haven (par l'intermédiaire de New-York) et Atlanta (par l'intermédiaire de New-York et Washington). Les réseaux français et anglais sont centralisés autour de Paris et Londres, respectivement. Le réseau américain est plus dense. New-York, Boston, Washington et San-Francisco sont au cœur de ce réseau.